Il était une fois, une vieille femme qui vivait dans une maison avec son fils. C'était une très mauvaise dame qui ne pensait qu'à faire du mal. Une vraie sorcière qui essayait de faire du mal à tout le monde avec ses sorts.

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   Un jour, un étranger vint rendre visite à des amis qui vivaient dans une maison près de la demeure de la vieille sorcière. Le visiteur était un excellent chasseur et sortait avec son hôte chaque matin pour rapporter le soir venu beaucoup de gibier. Cela rendait la vieille femme envieuse ; voir

ainsi son voisin manger tant alors qu'elle en avait si peu. Elle décida alors de tuer le visiteur.

Elle prépara une soupe de cervelle de loup et d’homme : le mélange le plus toxique auquel elle pouvait penser. Puis elle envoya son fils inviter l'étranger à dîner chez elle.

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« Dis-lui que je désire être polie avec l'invité de mon voisin. Mais assure-toi de ne pas lui révéler ce que j'ai cuisiné ! »

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   Le garçon alla donc à la hutte voisine et dit : « Étranger, ma mère vous invite à venir à sa hutte pour un bon festin préparé par ses soins. Elle m’a également demandé de ne pas dire que c’était une soupe de cerveau de loup et d’homme, je ne vous le dis donc pas. » L’homme réfléchit un instant, puis répondit : « Dites à votre mère que je viendrai. »

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   Le chasseur se rendit à la hutte où la vieille femme prétendait être très heureuse de le recevoir. Ils s'assirent à table et pendant qu'elle plaçait un grand plat de soupe devant lui, il posa un bol par terre entre ses pieds. Il s'excusa ensuite de mettre sa main devant sa bouche car il avait perdu ses dents du devant. Et, à chaque fois, il versa la cuillerée dans le bol.

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   Quand il eut fini, il dit : « C'est une coutume dans ma tribu d'apporter à notre hôtesse un peu de nourriture pour montrer que vous appréciez son hospitalité. Voici donc un bol de nourriture rare que je vous donne, mais ce ne sera pas bon si vous ne le buvez pas d’un seul coup ! »

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   Il donna la soupe à la vieille sorcière et, au moment où elle goûta le bouillon qu'elle avait préparé elle-même, elle tomba raide morte.